Deux romans qui mettent en scène des enfants confrontés à la beauté des paysages et la violence de l’histoire. Dans L’île haute, Valentine Goby donne le roman initiatique d’un jeune garçon, Vadim – recueilli dans les montagnes lors de la Seconde Guerre mondiale, qui va faire l’apprentissage du monde sauvage et dire adieu à l’innocence de l’enfance. Des motifs que l’on retrouve dans le premier roman d’Isabelle Rodriguez, dont la jeune héroïne est elle aussi happée par les traces de la grande histoire, les souvenirs de l’enfance, la force de la nature et le cynisme de la société contemporaine.
Rencontre modérée par Christine Ferniot