Dans son premier roman, David Diop évoque le destin tragique d’un tirailleur sénégalais pris dans la folie de la Grande Guerre grâce à une écriture d’une grande puissance qui pose aussi la question de la reconnaissance et de la place de ces soldats dans l’histoire de France. Une réalité fictionnée qui fait écho aux travaux de l’historien Pascal Blanchard sur la mémoire du fait colonial et les stigmates de celui-ci dans la réalité française contemporaine.