Dans son nouveau roman, Emmanuel Venet donne la parole à un homme atteint du syndrome d’Asperger qui, lors des obsèques de sa grand-mère, revient sur l’histoire familiale avec une causticité et une franchise absolues. Un regard d’une grande impertinence qui fait écho au personnage de Ronce-Rose, la jeune fille tenant son journal dans le nouveau livre d’Eric Chevillard, et dont l’apparente candeur permet là aussi un regard distancié et lucide sur le monde. Deux personnages en rupture avec la société, dont la quête de vérité passe par une forme de marginalité, mais aussi par la réappropriation de la parole.
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