Dans La Première pierre, Pierre Jourde évoque la réaction violente des habitants du village qu’il avait décrits dans son précédent roman, Pays perdu. En interrogeant les conséquences de l’écriture romanesque et la liberté de l’écrivain à se nourrir de la vie des autres, il donne une réflexion sur les pouvoirs de la littérature. Un questionnement que l’on retrouve dans l’œuvre d’Eric Chevillard à travers une grande inventivité formelle, que ce soit dans les fragments de L’Autofictif en vie sous les décombres ou dans l’abécédaire du Désordre Azerty… Deux romanciers et critiques qui montrent que la littérature est à elle seule un plan B !