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Né au Maroc en 1971, vivant en France depuis l’âge de sept ans, Rachid Benzine est d’abord un intellectuel avant d’être un romancier. Politologue, islamologue, il est l’auteur de nombreux ouvrages qui cherchent à faire dialoguer les religions, dont Des mille et une façons d’être juif ou musulman, écrit en collaboration avec Delphine Horvilleur. Il est par ailleurs l’auteur de cinq romans publiés aux éditions du Seuil, parmi lesquels Ainsi parlait ma mère, un huis-clos bouleversant entre une mère marocaine, exilée en Belgique, que son enseignant de fils accompagne jusqu’à la fin de sa vie en lui lisant sans relâche son livre de chevet, La Peau de chagrin, d’Honoré de Balzac. Un livre qui fait directement écho à son nouveau roman, Les Silences des pères, dans lequel il explore la figure paternelle, symbole de l’immigration marocaine de première génération…
Clara Arnaud est depuis son adolescence fascinée par les voyages et les animaux – en particulier les chevaux, qui furent ses compagnons de route pour beaucoup de ses pérégrinations autour du monde. De ses périples sont nés des récits sur le Caucase ou la Chine, qu’elle a traversée pendant plusieurs mois jusqu’aux sommets tibétains, mais aussi une fiction inspirée de son expérience en Afrique, notamment en République du Congo, intitulée L’Orage. Elle est également l’autrice d’un roman sud-américain, La Verticale du fleuve, dans lequel elle mêlait fresque familiale et réflexion sur les enjeux politiques et écologiques de la construction d’un barrage hydro-électrique. Dans Et vous passerez comme des vents fous, elle explore un nouveau territoire géographique puisqu’elle nous mène en France, plus précisément en Ariège, dans les montagnes pyrénéennes, avec un roman centré sur les enjeux de la présence des ours dans cet espace naturel vus à travers les destins de ses deux personnages principaux, Gaspard et Alma.
Découvert en 2008 avec la parution de Polichinelle, un roman coup de poing sur une bande d’adolescents jurassiens tuant le temps entre le lycée, les histoires d’amour balbutiantes et les soirées arrosées (jusqu’au drame qui bouleversera leur vie), Pierric Bailly a depuis publié une demi-douzaine de livres dont se dégagent une géographie précise – le Jura, terre de son enfance et terreau de son œuvre – autant que des motifs récurrents – l’étrangeté du monde extérieur, la paternité, les moments de basculement d’une vie, les souvenirs d’enfance, la captivité. Avec L’Homme des bois, il donnait un récit de deuil bouleversant centré sur la mort de son père retrouvé au pied d’une falaise dans la forêt jurassienne. Un rapport à la transmission et à l’héritage que l’on retrouvait dans des romans comme Les Enfants des autres ou Le Roman de Jim, où il mettait en scène un homme élevant le fils de sa compagne comme si c’était le sien, jusqu’au retour du père biologique et la rupture avec le jeune garçon. Des enjeux qui sont de nouveau au cœur de son dernier roman, La Foudre, avec la déflagration provoquée dans la vie d’un berger solitaire par la réapparition de son ami d’enfance, dont il apprend dans le journal qu’il est accusé de meurtre…
Écrivain français, auteur d’une dizaine de romans dont Cendrillon (Stock 2007), L’Amour et les forêts (Gallimard 2014, prix du roman des étudiants France Culture-Télérama), adapté au cinéma par Valérie Donzelli, Comédies françaises (Gallimard 2020, prix les Inrockuptibles) et de Sarah, Suzanne et l’écrivain (Gallimard 2023).
Écrivain français, auteur de romans, d’essais et de nouvelles, dont Mille six cent ventres (prix Goncourt des Lycéens 1998), La fin des paysages (2006), Au commencement du septième jour (2016), La tentation (prix Médicis 2019) et Le récit du combat (2023), publiés aux éditions Stock.
Agrégée et docteure en philosophie, autrice d’essais dont Le visage de nos colères (Flammarion 2022) et Faire famille, une philosophie des liens (Allary 2023), et d’un livre d’entretiens avec son grand-père Michel Galabru, Tout est comédie (Le Cherche Midi 2013).
Écrivaine, autrice d’un recueil de nouvelles intitulé Douze histoires d’amour à faire soi-même (Les Petits Matins 2005) et de deux romans dont Trois concerts (Phébus 2019). En 2024 elle publie Horn venait la nuit aux éditions Christian Bourgois.
Peu d’éléments sont connus dans le parcours de Julie Héraclès puisque Vous ne connaissez rien de moi est son premier roman et qu’elle est donc une nouvelle venue sur la scène littéraire. Une précision biographique importante tout de même : l’autrice est née et a passé une grande partie de sa vie à Chartres, où elle a été confrontée dès sa jeunesse à la photographie de Robert Capa intitulée « La Tondue de Chartres », qui capte un moment d’histoire à travers cette scène datée de la libération, en août 1944, où une femme tondue – en l’occurrence Simone Touseau, collaborationniste notoire et pro nazie convaincue -, traverse les rues de la ville au milieu d’une foule hostile. Une photographie qui a longtemps hanté Julie Héraclès avant qu’elle ne se décide à écrire une fiction librement inspirée du parcours de cette femme en en faisant un personnage romanesque nommée Simone Grivise, qui y raconte son histoire à la première personne, comme un monologue intérieur.
Écrivain français, auteur d’une vingtaine de romans et nouvelles, notamment J’aimerais revoir Callaghan (Fayard 2010), Aujourd’hui (Fayard 2021), Une enfance (ed. de l’Attente 2021) et Gare Saint-Lazare (Fayard 2023).
Écrivaine et traductrice française, autrice d’une quinzaine de romans aux éditions de l’Olivier dont Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Ce coeur changeant (prix littéraire du Monde 2015), L’Éternel fiancé (2021) et Le château des rentiers (2023).
Écrivain anglais né dans le comté de Durham en 1982, il a étudié la littérature anglaise à l’Université Leeds Becketts. En 2018 il publie son premier roman, Ironopolis, traduit en 2023 aux éditions du Typhon. Il vit aujourd’hui à Manchester.

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