Écrivain de l’amour, de la nature, du sacré, de l’invisible, Pascal Quignard, en publiant Les heures heureuses, ajoute un douzième tome au Dernier royaume, une façon de clôturer sa suite de petits traités qui serait plutôt “une suite de pensées de tout” comme l’auteur l’envisage lui-même. Écrivain du langage, de la nuit, du sommeil dérobé, il publie également un Complément à la théorie sexuelle et sur l’amour, qui questionne, entre autres mystères, l’énigme de “l’immense plaisir que ressentent les femmes”, “l’origine du mot sex,” les notions de fantômes, de sirènes, de Lorelei, et celui de la vie intra utérine “qui se prolongerait dans la vie atmosphérique sans y trouver de fin”.
Rencontre modérée par Nadine Eghels