Dans Sans preuve et sans aveu, Philippe Jaenada s’interroge sur le sort fait à un homme jugé puis incarcéré sans preuve dans une affaire de meurtre, dans laquelle l’auteur, toujours prêt à mener l’enquête, va plonger pour tenter de faire émerger la vérité. C’est à un autre type d’investigation que se livre Grégoire Bouillier pour tenter de comprendre pourquoi une certaine Marcelle Pichon, mannequin dans les années 50, s’est laissée mourir de faim et a consigné un journal d’agonie. Deux œuvres qui tentent de cerner comment on bascule du monde des vivants à celui des reclus ou des indésirables, entre présumés bourreaux et victimes.
Rencontre modérée par Christine Ferniot