Avec son roman L’Amour, François Bégaudeau nous invite dans la vie amoureuse d’un couple dont la tension dramatique sera l’absence-même de points de conflits, de coups d’éclats et de ruptures, et qui vieillira ensemble. Où l’attention est portée à l’époque, à l’environnement social, au temps qui passe, à une façon de vivre l’amour sans enjeu psychologique. C’est une autre façon d’écrire l’amour que propose Sophie Divry, tout autant roman social qui dit un monde néo-libéral dont les êtres cherchent à s’émanciper, espérant aimer et être aimé, sans jamais se l’avouer, terrorisés par l’idée de tomber dans tous les pièges.
Rencontre modérée par Camille Thomine