L’un, Santiago Amigorena poursuit son entreprise autobiographique en s’intéressant au destin de son grand-père, juif exilé en Argentine à la fin des années 20, qui se réfugie dans le silence pour tenter d’échapper à la folie humaine du 20e siècle. L’autre, Manuel Vilas, revisite dans Ordesa l’histoire familiale à l’ombre du franquisme, montrant le rôle de la grande histoire dans les destins individuels et les névroses parentales. Deux livres qui disent aussi comment la littérature permet de mettre fin au mutisme familial et au silence de l’histoire.
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