Dans son premier roman traduit en français, l’écrivain italien Claudio Morandini met en scène un homme vivant seul dans la montagne, perdant peu à peu la mémoire et la lucidité, dont on comprend au fil du livre qu’il est une victime silencieuse des dérives de la société italienne contemporaine. Une oppression et une intranquillité qui caractérisent tous les personnages de l’écrivain coréen Lee Seung U, écartelés entre un sentiment de culpabilité permanent et une volonté d’émancipation individuelle qui se confronte à la dureté d’une société coréenne en constante mutation, symbole du capitalisme moderne et des inégalités grandissantes au sein de la population. Deux livres entre intime et politique qui nous font découvrir des réalités lointaines, pourtant très proche des enjeux français contemporains.
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