Dans Le capital, c’est ta vie, Hugues Jallon met en scène un homme (un alter ego ?) en proie à des crises d’angoisse dont l’intensité semble se confondre avec la violence du monde capitaliste qui l’entoure. Une manière d’éclairer les liens entre la psyché et l’économie qui fait écho au nouveau texte aux allures de pamphlet de la romancière Lydie Salvayre, qui, avec son Irréfutable essai de successologie, nous offre un grinçant – et tellement lucide – anti-manuel de développement personnel pour s’inscrire dans une époque dont le succès est la nouvelle religion.
Rencontre modérée par Thierry Guichard