Lorsqu’il a écrit L’art français de la guerre, Alexis Jenni s’était nourri de l’ouvrage de Benjamin Stora, Le transfert d’une mémoire, que l’on retrouve actualisé dans le livre intitulé Les mémoires dangereuses, qui propose par ailleurs un dialogue passionnant entre le romancier et l’historien. De l’Algérie coloniale à la France d’aujourd’hui, de la guerre sans nom à la montée du Front National, l’un et l’autre donnent un regard profond sur les enjeux de ce passé chaotique entre les deux pays – la mémoire, le communautarisme, l’identité – pour tenter d’entrevoir la possibilité d’un avenir commun. Une réflexion salutaire qui s’inscrit autant du côté de la littérature que de l’histoire et de la société.
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